Der, Die, Das: Les secrets des genres allemands

de Constantin Vayenas (Auteur), Eliane Meylan (Traduction)

Le défi auquel font face les locuteurs de langue française, s’ils veulent bien parler l’allemand, est de cartographier avec précision les noms allemands à l’un des trois genres grammaticaux : masculin, féminin ou neutre. Les locuteurs natifs allemands acquièrent leur connaissance du genre grammatical des noms allemands dès le début. Ils ne reçoivent pas d’instructions formelles à l’école sur la correspondance des noms avec leur genre correct, et le sujet n’est pas couvert dans les livres de grammaire allemande standard. Pour la même raison, les locuteurs natifs qui donnent des cours d’allemand aux étrangers n’enseignent pas à leurs élèves comment faire correspondre les noms à leur genre : on ne peut pas enseigner ce que l’on n’a pas appris. Ce livre comble cette lacune en expliquant, en français simple, les principes qui font correspondre les noms allemands à un genre spécifique. Cela permet aux étudiants étrangers de la langue allemande de débloquer le genre de catégories entières de noms, ce qui leur permet de parler cette langue avec plus de confiance.


Détails sur le produit

Broché: 156 pages
Editeur: Constantin Vayenas (2018)
Langue: Français
ISBN-10: 3952481025
ISBN-13: 978-3952481028
Dimensions du produit: 15,2 x 1 x 22,9 cm

Bibliothèque nationale suisse: Link
Deutsche Nationalbibliothek: Link








 

Biographie

Constantin Vayenas avec une copie des nombreuses thèses du code du genre allemand grammatical, conservée au quatrième étage de la Zentralbibliothek de Zürich.

A propos de l’auteur

La quête de Constantin pour améliorer son allemand l'a amené à publier un livre sur ses découvertes de la connexion entre les noms allemands et leur genre.

Ayant étudié le grec et le latin - qui, comme l’allemand, ont également trois genres -, il a cherché des schémas similaires entre les noms allemands et leur genre. Il était cependant beaucoup plus facile d'identifier le genre des noms grecs et latins - les indices étant dans la syllabe finale des noms. Cela rend le lien entre les noms et leur genre en grec et en latin très logique. L'allemand est différent ; c'est comme si cela a été rendu délibérément plus difficile pour les locuteurs de langue étrangère. Mais compte tenu de ses antécédents en tant qu'analyste des marchés financiers à Londres, New York et Zurich et de sa passion pour les défis, Constantin a supposé qu'il doit y avoir une certaine logique entre les noms allemands et leur genre. Son hypothèse principale étant que cette question est simplement trop importante pour la communication entre les membres de la communauté pour qu’elle soit simplement laissée au hasard. En conséquence, il a noté dans un cahier tous les schémas qu’il découvre liant les noms et leurs genres en allemand. Il a trouvé de nombreux blogs sur le sujet, mais a remarqué que, bien qu'ils fournissent généralement des exemples de schémas, ils ne semblent jamais expliquer les exceptions. Et ce sont les exceptions qui l'ont toujours intéressé. En effet, celles-ci doivent être justifiées. Plus il se concentrait sur les exceptions, plus il découvrait de nouveaux schémas. Par exemple, alors qu'il est bien connu que les noms allemands se terminant par -ung ou -heit ont tendance à être féminins, la raison pour laquelle Schwung est masculin et Fahrenheit neutre, nécessite quelques recherches pour être expliqué. Ainsi, les exceptions révèlent que les noms à une seule syllabe (Schwung) ont tendance à être masculins, alors que de nombreuses unités de mesure scientifique (Fahrenheit) sont neutres. Une fois ce fait découvert, il est possible de réaliser de l'ingénierie inverse pour trouver plus de schémas.Se concentrer sur les exceptions révèle le lien important entre le genre allemand et des catégories de noms similaires. Une fois l’importance de la notion de « catégorie de nom » reconnue, de nombreuses pièces du puzzle du genre se mettent en place.Nous savons donc maintenant qu’il y a un lien logique entre les noms allemands et leur genre - il n’attendait que d’être révélé. Ce qui a commencé comme les notes manuscrites de Constantin pour son usage personnel, a conduit à la publication de ce livre, qui a été un best-seller sur Amazon, et a été traduit en plusieurs langues, y compris en allemand.

A propos de la bibliothèque centrale de Zürich
Avec un budget de près de 50 millions USD par an, c'est l'une des bibliothèques les plus complète au monde pour la recherche universitaire. C'est ici que Constantin a découvert combien d’informations manquent sur internet. C’est également à cet endroit qu’il a découvert plusieurs thèses de doctorat qui analysent le lien entre les noms allemands et leurs genres. Ces études ne sont pas vraiment connues et ne sont donc pas utilisées dans le cadre du programme régulier d’enseignement de l'allemand. En fait, ce sujet n’est simplement pas enseigné du tout, ce qui explique pourquoi les professeurs d'allemand ne le connaissent pas non plus.